français

  1. Le thème littéraire

Pour initier à la littérature, rien n’est plus simple ni plus efficace qu’un thème littéraire. Celui-ci pourra capter l’attention des élèves une quinzaine de jours pour les plus jeunes, trois semaines ou plus pour les plus grands. Les thèmes littéraires peuvent être variés. Ils seront adaptés à l’âge et aux intérêts des élèves, voire à l’actualité. On proposera des thèmes classiques comme « l’eau », « le feu » ou la « route » ou encore des sujets plus pointus comme « les gens du voyage » ou « la vie quotidienne autrefois ».

Sur un thème précis, les élèves seront invités à rechercher des textes en prose ou des poésies traitant du même sujet. Les textes seront trouvés dans des fichiers, des manuels de littérature ou d’autres livres, en classe, au centre de documentation ou même à la maison. Le choix des élèves ne sera pas toujours apprécié par le professeur ou les camarades. Il pourra alors susciter quelques explications et peut-être une révision.

On demandera ensuite de classer ces textes par ordre de préférence. Celui arrivé en tête sera soigneusement recopié sur une feuille d’un « classeur d’art », accompagné peut-être d’un dessin ou d’une photo. Puis on invitera l’élève à l’apprendre par cœur. Il devra faire contrôler sa mémorisation et sa diction par un ou deux camarades. Cette étape importante précède toute analyse car un texte littéraire possède par lui-même sa beauté, son charme et sa magie. S’en imprégner, même sans en saisir toutes les implications, affine le goût et révèle à l’enfant ses capacités d’émerveillement. Pour Pierre Faure, la diction est première dans la linguistique parlée. Un langage écrit doit être re-parlé.

On ne peut pas saisir une langue sans la dire. Il faut faire d’un texte, aussi bien en poésie qu’en prose, une parole « vivante ».

C’est seulement après cette étape de mémorisation et de diction qu’interviendra l’étude proprement dite de l’auteur et du texte. L’élève sera encouragé à faire des recherches sur l’auteur dans des dictionnaires ou des livres d’histoire littéraire : Quand a-t-il vécu ? Quels sont ses principaux ouvrages ? Connaît-on d’autres auteurs qui ont vécu à la même époque ?

Il faudra ensuite rechercher la signification des mots inconnus ou mal connus dans les dictionnaires. Puis on invitera l’élève à se demander pourquoi ce texte lui a plu dès le premier abord.

Ensuite pour les plus grands commencera une analyse plus systématique et plus approfondie. L’élève sera invité à découvrir les beautés secrètes de son texte et à relever les rapprochements inattendus de mots, les expressions imagées ou pittoresques, les comparaisons évocatrices… Il écrira ses observations et ses impressions sur un cahier qu’il soumettra à son professeur.

Ce travail se terminera par la rédaction d’un essai personnel : l’élève devra à son tour écrire sur le thème quelques lignes qu’il fera corriger par un camarade puis par le professeur. Dans certaines classes, seront organisées des « assemblées » où chacun pourra venir dire son texte devant l’ensemble de la classe.

Dans cette méthodologie, on notera l’importance donnée à la lecture et au discernement. La recherche de textes nécessite du flair et incite à lire, à feuilleter et à se documenter. L’objectif de cette démarche est de développer le sens de l’observation, l’esprit de curiosité, le goût de la recherche et de l’analyse, en définitive de donner le goût de la lecture de beaux textes et d’obtenir, par l’approche de la littérature, une imprégnation de l’esprit et de l’âme.

Jean-Marie Diem

2. L'orthographe par l'observation des textes d'après Roger Coulangeon

La lecture et l’observation des textes restent des moyens privilégiés pour apprendre l’orthographe. On doit la méthode exposée ci-dessous à Robert Coulangeon. Malheureusement les livrets qu’il avait publiés sont aujourd’hui épuisés et donc difficiles à trouver. Selon cette méthode, on fait rechercher les « figures » des mots. On les relève et on les classe.

Un texte (d’auteur si possible) est fourni, ainsi qu’une grille pour la préparation de la dictée. L’obligation de relire, de situer les mots dans un contexte, de les relever en nombres exacts favorise l’attention et la compréhension. Une fiche auto-corrective ajoute à l’exercice et donne à l’élève l’autonomie requise pour finir le

travail à son rythme. Des exercices complémentaires d’observation des graphies peuvent être utilisés si nécessaires.

Le procédé est le même.


Exemple : La tigresse

(d’après Rose Celli - les Petits et les Grands - Flammarion).


La tigresse est seule avec ses petits. Pour eux,

elle se fait douce, aussi patiente, aussi joyeuse

qu’une mère chatte. Jamais elle ne s’éloigne

du bouquet de bambous où elle les cache. Elle

est pareille à la plus tendre des mamans, elle

se laisse tyranniser par ses trois enfants,

les amuse, les débarbouille avec sa grande langue

râpeuse. Aussi, voyez ce beau poil soyeux et lustré.


Grille : à trouver dans ce texte :


1. Pluriel des Noms :

en « s » : en « x » : en « eux », sans changement :

4

2. Noms :

féminin féminin masculin

avec « e » sans « e » avec « e »

4 1


3. Accords verbes - sujets :

1ere personne du singulier 1ere personne du pluriel

2ème - - 2ème - -

3ème - - 7 3ème - - 2

4. Accords adjectifs-noms :

m. s. : m. pl. f.s. : f . pl.

4 3 9


5. Verbes à l'infinitif :

après préposition après un autre verbe : 1


6. Mots invariables :

avec terminaison « s » : 2


Fiche auto-corrective :


Pluriel des Noms : en « s » 4 : petits ; bambous ; mamans ; enfants.

Féminin : avec « e » : 4 : tigresse ; mère ; chatte ;langue.

sans « e » : 1 : maman.

Accord Verbes : 3ème personne : est ; se fait ;s’éloigne ; cache ; se laisse ; amuse ;débarbouille ;

2ème personne du pluriel : 1 : voyez.

Accord Adjectifs :

m.s. : 4 : ce ; beau ; soyeux ; lustré ;

m.pl. : 3 : ses ; trois ; ses ;

f.s. : 9 : seule ; douce ; patiente ; joueuse ;pareille ; tendre ; grande ; râpeuse ; sa ;

m.pl. : 3 : ses ; ses ; trois.

Verbe à l'infinitif: après un autre verbe :1 : tyranniser.

Mots invariables : avec terminaison « s » : 2 : jamais ; plus.

Jean-Marie Diem



3. L'orthographe d'usage

Robert Coulangeon avait publié plusieurs livrets d’orthographe correspondant à différents niveaux. Ils sont aujourd’hui malheureusement épuisés. Dans la lettre précédente, nous avons présenté la recherche des ac-cords grammaticaux d’après cette méthode. Voici une présentation cette fois de l’orthographe d’usage. Il s’agit d’habituer les élèves à passer de ce qu’on entend à ce qui est écrit, c’est-à-dire des phonèmes à leurs graphies de la même façon que pour les « dictées muettes » dont nous avons déjà parlé.


A un élève qui a depuis longtemps de sérieux problèmes avec l’orthographe, le professeur décide de lui donner des exercices de base qui reprennent l’ensemble des sons et des graphies. Il commence par l’étude du son « a ». Cela lui permet de découvrir les diverses manières de le transcrire.


Un texte très court comme ci-dessous lui est proposé :

La fouine à la chasse.

Fuseline s’élance vers son repas.

Mais les bras d’un piège ferment violemment leur étreinte;

ils happent dans leur choc la patte aventureuse


L’élève est invité à trouver dans ce texte différentes manières d’écrire le son « a ». En dessous du texte, la grille indique qu’il y a 4 a; 1 ha; 2 a suivis d’une lettre muette, et 1 à. Au dos de la fiche, il trouvera le corrigé et il pourra vérifier l’exactitude de ses réponses. S’il a bien trouvé, il pourra continuer. Si non, il reviendra à l’observation du texte pour corriger ses erreurs.


Une fois ce premier exercice terminé, il pourra passer à l’étude d’un nouveau son. Les prochains exercices seront plus difficiles. Il lui faudra donc bien observer les mots des textes proposés.


Parallèlement, l’élève sera invité à utiliser un « cahier d’orthographe d’usage » où est proposée la liste de

tous les sons et de leurs graphies que l’on trouve ci-dessous. Chaque jour, il devra inscrire sur ce cahier, et à leur bonne place, 2 ou 3 mots soit inconnus, soit mal orthographiés, trouvés dans ses écrits et dans n’importe quelle matière.


Jean-Marie Diem


N.B. Les lettres avec le signe & sont suivies d’une lettre muette.


SONS GRAPHIES


a a, ha, a&, à, e, â, hâ, â&


z s, se, x, ze, zz,


s s, se, x, z, ss, sse, c, ce, ç, sc, sce, t, sth, th


an an, han, a&, am, ham, am&, aon, em&, hen, em, en, en&


in in, hin, in&, im, yn, ym, ain, ain&, aim ein, ein&, hein, em, en, en&


b b, be, bb,


p p, pe, pp, ppe


é éf, é, hé, ée, ë


è ed, er, er&, ai, ez, oe, a, he&, e&,è,hè,e&,hê ê, ê, ê&, hai, ai, ai&, aî, aî&, ay, ei, et, ey, est


d d, de, dd,


t t, te, th, the, tt, tte


o ho, o, o&, oo, u, hô, ô, ô&, hau, au, au&, heau, au, au&, heau, eau, eau&


l l, ll, lle, le,


lmouillé l, ll, lle, il, ill, ille, î, y, ye, yi


i hii, i&, i, î, î&, hy, y, y&, ee, ea


ui hui, ui, ui&, huî, uî, uy


m m, me, mm, mme,


gn gn, gne


n n, ne, nn, nne, mn, mne


oi hoi, oi, oi&, oî, oî&, hoi, oy, oe,


g g, gh, gg, gu, gue, gg


j g, ge, j, je,


u eu, eû, hu, hut, u&, û, û&, uë


eu eu, eû, eu&, ue, oe, oeu, oeu&


f f, fe, ff, ffe, ph, phe,


ch ch, che, sch, sche, sh


on un, um, hon, on&, om, om&


un hun, um, hum, un&, eun,


r r, re, r&, rr, rre, rrhe, rrh


v v, ve, w


ou hou, aou, ou, u&, oû, oû&, aoû&, où, oow,ow


ouin oin, oin&, ouin


x cc, cs, ct, xc, xe, x, cz


k cc, cch, c, ch, ck, cqu, cque, k, ke, q, qu, que,



4. Faut-il réhabiliter la dictée ?

Aujourd’hui s’élèvent des voix, dont celle de l’actuel Ministre de l’Education, pour préconiser le retour de la dictée et son usage très fréquent, voire quotidien. Et pourtant, on sait depuis longtemps que la dictée traditionnelle est plus un outil de contrôle que d’acquisition. L’enfant peu doué en orthographe ne progresse guère d’une dictée à l’autre ! Il risque de se décourager et en définitive de se résigner. Pour acquérir l’orthographe et donc certains automatismes, il lui faut d’autres exercices tels que ceux présentés dans les numéros précédents de cette lettre. Ils donnent de bons résultats et reposent sur l’observation attentive de mots ou de phrases dans des textes. Il existe également chez les libraires d’autres méthodes d’acquisition notamment à partir d’exercices gradués.


Faut-il pour autant supprimer la dictée ? Sans doute pas ! C’est une excellente épreuve d’attention qui développe la simultanéité de la vue et de l’ouïe. En outre cette technique a d’autres vertus souvent ignorées. C’est ainsi un très bon révélateur de la compréhension, du discernement et du bon sens. C’est un exercice à la fois d’analyse et de synthèse qui peut nous éclairer sur ce que sait l’élève mais aussi sur ce qu’il est…Notamment sur sa persévérance (l’accumulation des fautes vers la fin du texte), son étourderie, sa paresse et même son habileté à ruser (les accents verticaux et les lettres ambiguës) ou encore son indécision (les surcharges de ratures)…


Il n’en est pas moins vrai que l’objectif premier de la dictée reste le contrôle de l’orthographe. Mais pourquoi, au cours ou à la suite d’une dictée, ne pas autoriser l’élève à vérifier dans un dictionnaire les mots qui lui posent ou qui lui ont posé problème ? ! On peut aussi utiliser une méthode toute simple dite des « mots à apprivoiser ». Chaque jour on demande aux élèves d’écrire les mots où ils ont rencontré des difficultés sur un petit papier et de les placer dans une enveloppe. En fin de semaine, chacun ouvre son enveloppe et demande à un camarade de lui faire écrire ces mots. Les deux vérifient ensuite que ce soit exact. S’il y a erreur, on réécrit le mot qu’on place de nouveau dans l’enveloppe.


On peut aussi imaginer d’autres techniques que la dictée imposée à tous au même moment. Dans une classe en travail personnalisé, on peut par exemple enregistrer des textes sur un magnétophone ou un CD de façon à ce que chaque élève puisse s’exercer seul à recopier ce qu’il entend grâce à des écouteurs. De cette façon on peut proposer des dictées de différents niveaux de difficultés. Des fiches correctives permettront à chacun de contrôler son écrit.


On peut aussi proposer des « auto-dictées » : Après avoir appris par cœur un texte ou une poésie, chacun est invité à le retranscrire de mémoire. L’élève peut ensuite comparer son écrit avec le texte imprimé pour déceler d’éventuelles fautes d’orthographe avant de se faire contrôler par l’adulte, parent ou professeur.


L’important est d’apprendre à l’élève à se « débrouiller » seul avec l’orthographe et à acquérir des réflexes de vérification dans un dictionnaire ou sur internet, dès qu’il a un doute. Et cela est vrai pour toutes les disciplines et pas seulement en classe de Français !


Aujourd’hui avec les ordinateurs , nous disposons de correcteurs automatiques d’orthographe. Ils nous signalent les mots à l’orthographe fausse ou incertaine et proposent diverses solutions pour s’autocorriger. La machine souligne immédiatement les mots ou les phrases qui ne sont pas corrects. C’est un outil devenu familier que les élèves doivent apprendre à utiliser très tôt et systématiquement dans tous les textes qu’ils écrivent aussi bien en math, en histoire que dans n’importe quelle autre discipline.

On ne peut terminer sans évoquer les dégâts orthographiques qu’entraînent les smartphones et SMS. Pour aller le plus vite possible, les jeunes écrivent en abrégé ou phonétiquement. Il est bien difficile de lutter contre ces pratiques devenues courantes. Risquent-elles de remettre en cause tôt ou tard notre orthographe , qui, il faut bien le dire, n’est pas des plus simples. D’autres pays, comme l’Allemagne, s’y sont risqués. Aujourd’hui, dans notre culture, l’orthographe est ce qu’elle est. Il nous faut l’enseigner de la manière la plus efficace possible et non seulement par des dictées.


Jean-Marie Diem



5. La grammaire

« Une langue est vibrante dans un gosier, sonnante en des oreilles, vivante en qui la prononce. Il faut la faire sortir du tombeau de l'écrit où elle gît décharnée, lui rendre chair, sous peine de la réduire à l'anonymat stérile...et ennuyeux »

P. FAURE


Réfléchir sur la langue c'est en prendre conscience et c'est découvrir comment elle est constituée.

Il s'agit de faire les observations et constatations sur les mots, leurs usages, leurs sens, leurs places, leurs rapports entre eux et comprendre comment le langage s'organise. On peut alors dénommer, classer, préciser, organiser et entrer dans le rigoureux royaume de la linguistique.


La grammaire est une science d'observation. Sa découverte ne peut se faire qu' à travers un matériau toujours à disposition: la langue elle-même, parlée et écrite.


Le langage est une discipline habituelle et facile que chacun pratique naturellement. C'est donc à une activité personnelle de réflexion, de comparaison, de discernement que l'élève est invité.


L'enseignement de la grammaire doit être éminemment actif. Il fait appel à une démarche mentale et nécessite de la réflexion.


La simple étude bien comprise de la grammaire développe l'esprit d'observation, donne le goût de la recherche et celui de la rigueur logique. Elle affine l'esprit et, par le réemploi, incite à la création.

Le tout est de bien prendre le départ. Ce ne sera jamais à partir du « manuel » de grammaire dont le rôle est d'engranger les découvertes faites et dûment contrôlées, au même titre qu'un dictionnaire.


1. La première démarche sera de parler, d'écouter.

La langue orale ou le texte écrit, lu et dit fait prendre conscience qu'une langue s'entend et se parle. L'écrit la fixe.


2. La démarche suivante consiste à repérer et à isoler le stimulant dans le langage ou dans un texte. Il faut donc, non seulement, situer celui-ci, mais le sortir de son contexte pour le nommer, l'identifier et le classer. Le trouver dans un texte écrit facilite la démarche. L'œil découvrant l'aspect, la forme, la composition du mot, apporte déjà des renseignements non négligeables sur la nature, et le rôle de celui-ci. Dans une phrase, il a du sens et évoque quelque chose (signifiant et signifié). La représentation mentale l'associe à une image. On peut classer par rapport à d'autres dans sa catégorie. identifier ce mot aisément; il est en lien avec quantité d'autres.


3. La pratique de la comparaison permettra de le classer par rapport à d'autres dans sa catégorie.

Exemple :. Voici un objet, c'est « une chaise » ce mot sert à désigner une chose, cette chose n'est ni une personne, ni un animal. Je peux la regarder, la toucher, la décrire, la situer dans un contexte simple ou complexe, lui attribuer une fonction, la comparer aux divers sièges que je connais. Je suis à même de construire un texte où elle a sa place. Je retrouve ce mot dans des situations diversifiées.

Cet objet a un nom, c'est une chaise. Chaise est le nom de l 'objet. La nature du mot chaise est d'être « un nom ». : Une chaise ou la chaise ; il a un genre, il a un nombre .


4. On peut classer ce mot dans le tableau des noms :


La classification s’appuie sur une manipulation qui nécessite une attention personnelle mais surtout un choix. Ceci est une activité de l'esprit. On demande à l'élève de positionner les mots par catégorie et d'élargir ainsi ses découvertes sur leur sens et leur place dans des contextes variés. Il affine par ce moyen les perceptions qu'il peut avoir et développe son approche critique. Il s'approprie ce mot.


5. Les exercices d'assimilation deviennent faciles même s'ils sont complexes. Il faut les diversifier pour que l'élève, de découvertes en découvertes, de corrections en corrections, ( ne pas négliger les ou-tils auto correctifs) établissant des rapprochements, finit par découvrir lui-même les règles générales de fonctionnement et fait lui-même les constats


6. La vérification du travail confirme les acquis et après les exercices divers et multiples qui constituent les imprégnations indispensables la notion sera vérifiée selon le choix de l'enseignant.


7. La mémorisation est liée à la maîtrise que l'élève a de la notion. Il parle de ce qu'il sait et retient ce qu'il comprend. La connaissance des règles de gram-maire et d'orthographe n'est efficace qu'à ce prix et rien ne sert de répéter des formules de règles non comprises et non intégrées. Mais il faut découvrir et retenir les principes de base du fonctionnement de la langue.


Sur « la grammaire », on relira avec profit l’ouvrage de Pierre Faure : « L'Enseignement du français par l'observation des textes ». Paris, Ed.Hatier, 1977